Samedi 22 septembre

7-12: Sabine

Matinée maussade et pénible. Prise d'une molécule alternative au tramal qui l'a assommée.

12-16: Oma

Looooongue sieste après son déjeuner

16-22: Jb

Montagnes Russes. Une heure heureuse en poussette avec son grand frère et sa cousine Inès venue lui rendre visite. Sans broncher, alerte, et confiante, dehors à l'air libre, elle assista au festival de trampoline à même le sol, de balançoire, et d'agitation de ses aînés dans le parc de l'hôpital. Ensuite, deux heures difficiles sanctionnées par le fameux tramal. On aimerait se passer des anti-douleurs, mais quand on n'en voit pas le bout, et qu'on la voit éreintée, on cède. À présent elle cherche à se cambrer plutôt qu'à raidir ses jambes, et son plâtre l'exaspère. Elle sait très bien ce qu'elle fait avec ses pieds, en envoyant valdinguer tout ce qu'elle se met sous le gros orteil, avec un appétit féroce pour le fil de mesure de ses paramètres vitaux pendant la nuit, mais elle n'a toujours pas cherché à attraper quelques chose avec sa main libre.

On lui passe un coton tige imbibé d'eau diluée avec des billes d'homéopathie dans la bouche de temps en temps. Ça l'intéresse. Elle mâchouille, elle goûte, elle fait des bulles, et même j'aime imaginer qu'elle en avale un peu. Les infirmières sont heureuses que cela ne déclenche pas un réflexe vomitif, et moi je prépare de la purée de pomme de terre la semaine prochaine, j'ai une dent contre l'eau gélifiée goût grenadine édulcorée brandie comme une panacée par les ORL; j'y ai goûté, je félicite ma fille de ne pas avaler un truc pareil.